Bici bajo del Cotopaxi
Réveil matinal, dirrection le point de rendez-vous pour aller faire du « mountain bike » version soft, sur le Cotopaxi.
On est deux groupes de gens, un pour le trip d’un jour et l’autre celui de 2.
On monte dans la Jeep, avec tous les vélos sur le toit, on est 5 : un papa et son fils (from Holland) mais ayant vécu en Equateur pas mal de temps (le papa travaille dans le Développement) et 2 copains qui habitent aux USA l’un est Anglais Marc et l’autres Equatorien et Américain (double nationalité) Alan. Que des gens bien sympa on discute en anglais sur le trajet d’environ 2 heures.
Le paysage est époustouflant, on croise des villages ou les vaches broutent sur les terrains de foot, des maisons à moitié finies, des gens qui font à manger sur des gros bbq au bord de la route (j’imagine que ça correspond à nos snacks vente à emporter).
On arrive à l’entrée du parc national du Cotopaxi, là il faut payer 10$ (si t’es étranger, 2 pour les Equatoriens), il y a des stands à l’entrée ou des Indiens vendent des bonnets, gants et toute sorte d’artisanat local destiné aux touristes. Il fait super froid, je suis bien contente d’avoir amené ma polaire, mon gros blouson de ski, mon passe-montagne polaire (que je n’avais jamais eu l’occasion d’utiliser avant) et mes gants.
On arrive ensuite au « museo del Parque », un endroit informatif mais surtout stratégique pour s’équiper. Il y a là un jardin botanique ou deux jardinières de 3 m par 3 ou sont plantées quelques espèces présentes dans le parc, le musée: une petite cabane avec quelques points historiques et techniques sur le volcan, quelques animaux empaillés et puis des toilettes, un restaurant et une guérite ou se vendent livres et cartes postales sur le parc.
Au niveau de l’équipement : on nous donne casques et gants, réglage du casque, petit thé au gingembre pour se réchauffer et puis normalement re- en 4x4 jusqu’au parking à 4500 m en bas du cotopaxi. L’autre groupe (l’expédition de 2 jours) est reparti. Quant à nous il faut qu’on attende le groupe d’allemand (une dizaine), on les avait pas calculé jusque là ils avaient une petite fourgonnette pour eux avec une guide et tout le toin toin. Et les allemands, comme chacun le sait sont des touristes professionnels – ils lisent tout dans le musée ça prend des heures, ensuite il faut qu’ils s’équipent à leur tour, boivent leur thé….bon en les attendant on était bien obligé de tailler sur leurs gueules.
Finalement on arrive au parking et dans le programme des allemands, il était prévu de monter jusqu’au refuge avant la descente en vélo…tandis que l’autre groupe est déjà prêt à descendre, d’ailleurs, ils y vont.
Nous, on monte au refuge, 300 m nous sépare de celui-ci, mais attention, on est déjà à 4500 m et y a pas autant d’oxygène qu’en bas.
La montée prend 45 minutes, ce fut rude pour moi (avec mes antécédents asthmatiques) mais petit à petit le refuge se rapproche et l’idée d’être là-haut me motive.
Et voilà nous y sommes, c’est beauuuuu !
Petite pause pipi, visite du refuge blindé d’allemands (encore !) mais bien spacieux et confortable, et puis c’est la redescente. La redescente c’est comme sur des roulettes, c’est un peu de la glisse tout le long, on se marre bien.
Nous revoilà au parking avec qu’une hâte d’enfourcher les vélos.
Mais on nous prévient que dans l’autre groupe, il y a eu un accident (c’était un français, apparemment il s’est bien vautré et s’est enfoncé une des poignées du vélo dans la cuisse...pas très cool il a du être ramené à Quito direction l’hôpital…pas mal comme début de vacances !) donc notre guide va voir avec le Jeep, il faut attendre son retour pour partir. De toute façon, notre groupe d’allemand n’est pas encore redescendu du refuge (ah c’est allemands)…au moins on peut attendre au chaud dans leur fourgonnette !
Finalement, on est parti, c’est excellent !!!!! Le paysage est désert de végétation pendant un moment, au loin c’est les Andes, le paramo …. c’est magnifique !
La descente se passe bien, ça va vite, de bonnes sensations, et puis moment fatidique : y a des bosses, des cailloux et là j’ai oublié mes freins depuis un petit moment…bon je me dis seulement faudrait pas tomber ici …et là c’est la grosse vautre je m’étale de tout mon long, le vélo part de son côté. Ouille ouille ouille, ça fait un peu mal, mais qu’est-ce que c’est drôle, je me marre…fallait bien, personne n’était là pour me voir !
Mes coéquipiers de trajet se sont quand même bien marrés quand je suis arrivée toute couverte de poussière là où ils faisaient une pause !
Puis arrive, la pause déjeuner, de là on voit le sommet du Cotopaxi, ça y est ça se dégage waoooouuu le sommet tout enneigé nous apparaît entièrement ! C’est fantastique !!
On continue notre route dans le parc, les paysages sont vraiment splendides, la végétation assez rase, mais y a quand même des vaches ça et là (que tu te demandes qu’est-ce qu’elles mangent !). Et puis la Sierra avec le paramo tout en haut et puis à sa limite se dessinent des petites parcelles minuscules (plus ou moins) sur des pentes abruptes…pas facile à cultiver tout ça ! Ici c’est la région de l’agriculture vivrière.
On arrive, je suis émerveillée par cette journée, c’était génial.
Les allemands posent leurs vélos et se cassent direct, à croire qu’ils sont pressés maintenant !
Nous on range et en voiture retour sur Quito, grosse fatigue sur le retour.
Arrivés à Quito vers 18h30, on va boire une Pilsener et manger un petit bout avec les 4 coéquipiers. C’est parfait !
Alan et Marc me donnent rendez-vous « para tomar una copa » à 21h00, ok. Une soirée s’annonce.