A-Kristell en America del Sur

Ça fait un petit bout de temps que je donne plus trop de nouvelle sur ce blog…car j’ai pas souvent eu l’occasion de me retrouver derrière un ordi depuis un petit moment.

Depuis un mois environ je sillonne les routes des alentours de Tucuma et Sao Felix a la rencontre des petits agriculteurs de cette région de front pionnier ou je fais des enquêtes sur la mécanisation de l’agriculture. Ici le paysage n’a plus rien à voir avec la jungle qu’évoque le nom d’Amazonie et qui était encore intacte il y a 10-15ans de ça ! La foret, dans la région, s’est intégralement transformée en une prairie géante où se pratique l’élevage en monoculture. En 15 ans les agriculteurs venus de tous le pays sur ces terres amazoniennes pas chères (que le gouvernement brésilien a mis a disposition des agriculteurs pour éviter de faire une réforme agraire) ont brûlé une bonne partie de la foret, implanté des prairies qui ont été surexploitées et aujourd’hui toutes ces prairies sont dégradées…face a cela certains se diversifient, d’autres commencent a utiliser des tracteurs pour labourer et planter de nouvelles prairies, et d’autres migrent un peu plus loin ouvrant de nouvelles zones de fronts pionniers.

Mon stage ici consiste à faire des enquêtes auprès des agriculteurs de la région qui ont commencé a mécaniser leur terre, voir quels sont les coûts, les contraintes et difficultés, les impacts sur la terre du tracteur…et pour cela je me ballade de maison en maison chez les agriculteurs, je suis accueillie a bras plus qu’ouverts a chaque fois, les gens sont vraiment super accueillants et sympas…en un mot j’adore !

J’ai eu l’occasion d’assister a un mariage et d’apprendre a danser le forro, danse traditionnelle de la région du Nordeste présente dans toutes les fêtes et dans tout le Brasil a ce qu’on dit ici…c’est sympa, mais une fois de plus il me faudra des années de pratiques pour pouvoir enchaîner 2 pas. J’ai moins de difficulté à m’illustrer lors du foot du dimanche avec les agriculteurs!

En résumé je voyage beaucoup, entre Tucuma et Sao Felix, entre chaque communautés et entre les maisons des différents agriculteurs…et c’est aussi un voyage dans le temps : ou le rôle de la femme et des filles est à la pièce et au fourneau, a la lessive a la main, vaisselle, tricot et crochet et « papo » avec les voisines sont leurs loisirs (quand il reste du temps) ; celui des hommes a la « roça » (au champ) ; les filles se marient entre 16 et 19 ans ; l’eau et l’électricité ne sont pas le quotidien de tout le monde…et sur ce dernier point le plus difficile est de demander ou sont les toilettes quand il n’y en a pas…question un peu gênante pour moi mais encore plus pour eux qui se sentent obligés d’inventer qu’ils vont faire la douche et les toilettes a tel endroit, d’ici a une semaine quand ils auront vendus 5 vaches ;-).

Entre tous ces va et vient je passe quelques heures en ville chaque semaine, le temps de faire ma lessive a la main (ça fait les bras !), de me poser 5 minutes, refaire mon sac et repartir vers une nouvelle communauté, rencontrer des nouveaux agriculteurs, découvrir de nouvelles saveurs amazoniennes, de nouvelles histoires de la région et des gens…une découverte quotidienne !

A la prochaine

et oui...aprés avoir passé une soirée un peu seule a Maraba avec une petite caipirinha quand meme, j ai continué ma route en mini va jusqu´a Xinguara ou Pierre (mon coach stage pour les prochain mois , marseillais) m´avait donné rdv. Le soir meme vers 21h Pierre et une petite équipe debarque a Xinguara et en route pour Tucuma 3h de route mouvementée sur une route latéritique pleine de trous.

Dimanche a Xinguara: on a fait le marché, on puis a midi c´´etait pastis bbq la classe ! Sauf que juste avant de passer au pastis mon ordi décide de me lacher ...hmm hmm je suis zen ...heureusement le pastis est la ! Et la dans la conversation je dis a Pierre qu il faut que j aille renouveller mon visa ...et la hehe et ben faut que je retourne a Maraba et Lundi sinon je dois payer une "multa". Donc ce matin j´ai pris la route pour 6h de mini van tape cul avec mon passeport et mon ordi ...et je vous écrit donc de Maraba ou je viens de laisser l´ordi ça a  l´air récupérable on verra !

Voila pour les news, beijos du fin fond de l Amazonie!

Voila Santarém c’est fini!...J’ai fait mes adieux rapidement à cette petite ville sympathique ou j’ai passé 2 mois et 1/2 : un dernier match de foot notre équipe Natcha est éliminée du campeonato (rien ne sert de courrir, il faut partir à temps…c’est ce que je fais), une dernière caipirinha, une dernière nuit très courte pour une fois de plus remballer ma vie dans mes baggages et hop hop hop direction l’aéroport de Santarém et décollage pour Belém la capitale du Pará.

Le 16 avril je suis donc à Belém et ce jusqu’au 27 ! Impression de gigantisme à la vue de tous ces grands immeubles éparpillés autour du rio Amazonas, impression de beaucoup d’autres choses aussi…facilité du quotidien…et comme dans toutes les grandes villes de saleté, de misère…En tout cas au milieu de toutes ces impressions j’ai une certitude je devrais voir ma pote Doris qui fait son stage à Curuça à 3h de bus de Belém !!!! Yeeeeaaapaaaa !!!

La première semaine a été studieuse, j’ai continué mes recherches biblio (raison pour laquelle j’ai passé 2 semaines dans la capitale) dans différents organismes. Cette première semaine j’ai été hébergé par Carmen, espagnole, chercheuse au Cirad, super cool, qui m’a nourri, logé, blanchi enfin c’était bien coooool ! Et le dernier soir elle m’a fait découvrir la spécialité culinaire de la région la pizza jambu-crevette…nan jambu n’a rien à voir avec jambon, c’est une plante de la région beaucoup utilisé dans la cuisine qui a des propriétés un peu anesthésiante et un goût délicat et surprenant accompagnant à merveille les crevettes…extra !

Le vendredi je pars rejoindre Doris à Curuça ah comme c’est bon de se revoir ! Le lendemain on se tente une excursion plage depuis Abade un bled pas loin du petit bled qu’est Curuça…

Fut´bol Brazil na agua...y rien la !

et la c’est la loose, non seulement il commence à pleuvoir mais en plus on fait la traversé en barque sur l’ile d’en face ou il n’y a rien…enfin y a des gens sympathique et hospitalier qui y habitent et qui nous auraient bien hébergé quelques jours mais en une aprèm y a pas vraiment le temps de faire grand-chose.

Doris, Abade en attendant la barque

En plus on se coltine un gars à moitié bourré qui nous a présenté aux gens de l’ile et tout et tout mais relou de chez relou qui pue, pue, pue et veut nous toucher…c’est bon on rebrousse chemin !

On profite du retour du chef de Doris sur Belém pour s’y rendre aussi, on choppe un hotel auberge du routard dans un quartier « um pouquinho peligroso » selon le chef de Doris…mais on s’en fout c’est pas cher on y va !L’hotel est cool, y a plein de « mochileiros » ou « backpackers » en version anglaise, la « dona » de l’hotel paraît bien perchée mais sympathique mais très perché quand même. On aura passé en tout 4 jours avec Doris dans Belém à marcher marcher marcher et marcher encore ! Le dimanche pour visiter la ville, son marché, le centre historique, les docs...et le reste du temps pour trouver un truc à manger qui soit pas trop cher ! On a pas mal loosé : on a du aller au cyber du Hilton hotel pour voir les résultats du premier tour (seul cyber ouvert le dimanche à Belém) mais c’était trop cool de se voir, de parler français, de se marrer…e tout !

Puis Doris est retournée à Curuça et moi je me suis de nouveau envolée pour Maraba ou j’irai boire une caipirinha pour y célébrer mes 23 ans….merci à ceux qui y ont pensé ça fait bien plaisir mais ça fait bizarre de se retrouver sans repère pour l’occaz y a personne avec qui trinquer m’enfin…ceci dit la petite ville de Maraba est beaucoup plus ensoleillée que Belém la pluvieuse et bien plus petite beaucoup plus agréable, beaucoup plus mignonne…

Maraba vue du ciel

La orla de Maraba

Et puis demain je vais avec tous mes bagages chopper un bus ou combi en direction de Tucuma ou je rencontrerai Pierre du GRET qui va plus ou moins me coatché pour les 3 mois à venir que je passerai entre Tucuma et Sao Felix dans le sud du Para la ou les conflits pour la terre sont sanglants.

A plus, et Inch’Allah d’ici à mon prochain post le président français sera une présidente…sinon les amis je reste ici ;-) 

Des petites photos de l´igarapé Maipiri pres de chez moi. L été (juillet a janvier) l´igarapé est une grande prairie et l´hiver avecla montée des eaux eh ben ça donne ça :

Voila un resumé en photos des 3 jours passés dans la foret nationale du Tapajos (foret tropicale ouverte) a visiter des experiences de partenariats entre communautés et entreprises pour une exploitation durable et non clandestine du bois.

Eh ben dis donc avec un titre comme ca...on va aller loin ! Whatever ! C est juste pour vous montrer mes compagnons du quotidien, ceux a qui je parle (hmm ouais surtout aux moustiques pour leur dire ``putain d encules vous allez arreter de me piquer....ah je vous en injecterai bien du contamine...si j en avais``! bref ...), je me confie presque ou pas! Donc voila je vous laisse le plaisir d admirer les merveilles (ou pas) de la nature qui m entourent....sinon vous aimez pas ces betes, vous pouvez toujours admirer la qualite des photos...he he!

Sur ce dernier je trouve vraiment que la photo a l aspect d une cuisse de poulet roti (mas o menos, non?!!) ou plutot de chicken wings de l industrie agroalimentaire....ah ouais et peut etre meme que les ailes de poulet que vous acheter dans les supermarches c est tout simplement les pattes arrieres du crapeau....pourquoi ils se feraient chier nos amis de l agroindustrie a reconstituer des ailes de poulet si les pattes de crapeau d amazonie y sont tres semblables...??? AH ah ! vous n`y aviez pas pense avant....c est normaaal! J arrete mes delires. Si j avais un micro onde j aurais peut etre fait le test pour vous dire si au niveau gout et texture on retrouve plus ou moins le gout du poulet reconstitue saveur crevette tropicale que savent nous vendre (enfin nous ...vous ou les autres, moi non!) les grands agroindustriels ....Mais j ai pas de micro-onde, d ailleurs je pense que personne a Santarem n a de micro-onde. Ici c est barbeuq ou cuisine au gaz ca le fait...et en terme de tecnologie on est loin de l arrivee du micro-onde etant donne que la machine a laver n est deja pas courante...et vous l aurez devine oui oui je fais ma lessive a la main en pensant bien fort a Elie Kakou ``je wash, je wash, je wash...je smell...hmmm it smells like....et je WASH, je wash, je wash`` (non je pue pas...mais avec les temperatures d ici on transpire parfois).
D ailleurs je devrais dire que je pue presque pas car voila 4 jours que j ai plus d eau...donc en plus de faire la lessive a la main, je me lave a la bassine et au sceau...ah ouais du temps de nos grands meres quand elles etaient petites!...ben pas ici! J aime bien!
Voila j ai completement derive de sujet mais peu importe...j en profite pour intercaller une photo de coucher de soleil sur le rio Tapajos vue de juste derriere chez moi.

Apres mas o menos 10h de bus depuis Trujillo, on arrive a Huaraz dans la cordillere a l´heure du levé de soleil, c´est plutot sympa...les températures sont bien tombées en une nuit aussi ! Apres avoir vu les 2 cordilleres s´éclairer, nous nous dirigeons vers la casa de Auré et Nico les potes de Jez...qu´on réveille assez matinalement pour aller se recoucher (parce que la nuit dans le bus surclimatisé n´a pas été top!). Au réveil, on se fait une petite ballade a cheval bien sympathique et ensuite on se prépare doucement a feter le nouvel an. La teuf se passe chez Patrick un expat´ français installé dans le coin qui a ouvert une "estancia" ou auberge/restaurant. Liqueur de coca a volonté, petit alcool dont Patrick a le secret et qui vous tiens plutot réveillé loooooooooooongtemps...résultat la fete etait bien bonne, et impossible d´aller se coucher ensuite...du 24h quasi non-stop ! Une bonne année en perspective !

Voila pour l´étape Huaraz...c´est a ce moment, le 2 janvier exacement, qu´avec Fanny on quitte Jez sniiff et Tiphaine (qui remonte en Equateur), pour se diriger vers Cuzco...voila com d´hab la suite a plus tard

La semaine a commencé par une petite réunion, lundi matin avec Philippe (o chefe) et Marcelo (coordinateur du projet de l’IBAMA) pour faire un point sur mes avancées biblio…et sur le déroulement des prochaines semaines (planification d’entretien pour chopper les infos qui nous manquent, et planification de visite d’expérience de gestion du bois par les communautés dans la région). Sur ce, Philippe s’en va 1 semaine sur le projet Sao Felix et moi je suis là je dois travailler (encore de la biblio…) avant d’attaquer les entretiens et visites planifiés pour la semaine prochaine et les suivantes.

Donc j’ai plein de trucs à lire et à synthétiser…mais le lundi aprèm sera pépère au niveau travail…j’ai décidé de trouver une équipe de foot…j’ai une bonne piste la « Dona Mara » de la « rua Mapiri », apparemment c’est pas très loin de chez moi, parfait. J’enfourche donc mon vélo rose et part à la recherche de la rue Mapiri et de la fameuse Dona Mara. Après 3 coups de pédale et demi (environ), je m’informe sur l’existence de la Dona Mara et la situation géographique de la rue Mapiri…et là bingo c’est la rue d’à coté. Deux autres petits coups de pédale pour faire la rue Mapiri (de terre) de long en large…à la fin de la rue se trouve une maison ou j’ai la sensation que je vais trouver ma Dona Mara, façade peinte drapeau du Brésil, fenêtres ouvertes laissant voir des dizaines de coupes, fanions…je demande confirmation au gamin qui joue devant la maison, et c’est bien là ! Il appelle sa mère, sûrement occupée à autre chose, puisqu’au moment ou elle apparaît à la fenêtre elle était entrain de ragrafer son soutien-gorge…peu importe, c’est en tout cas une dame bien souriante et sympathique qui a effectivement une équipe de foot…donc rdv est pris mardi 15h30 entraînement !!!!

C’est l’euphorie…enfin je suis bien contente et du coup tout excitée à l’idée de taper dans le ballon au pays du futebol !! Ca va de soi, beaucoup trop euphorique pour travailler le reste de l’aprèm !

Mardi, j’ai donc pris mon vélo, donné mes 3 coups de pédale pour aller sur le terrain (à 5min de chez moi) ou s’entraîne l’équipe, et j’ai fait 2 heures de foot sous un soleil hallucinant ! Ben ouais à 15h30 ça tape…il devait faire 35°C, moi en bonne touriste pas de casquette, pas de creme solaire, juste une petite bouteille d’eau…et ben il en aurait pas fallu beaucoup plus pour faire une bonne insolation. D’ailleurs, j’ai presque renoncé à finir l’entraînement car j’étais plutôt pas bien (frisson et tous les prémices de la dite insolation) mais comme d’hab. pas moyen de m’arrêter « je m’en fous, je veux continuer ». Du coup j’ai continué, et je suis ressortie rouge écarlate…ce qui a bien fait rire mes nouvelles coéquipières (une couleur pas vraiment habituelle dans le région), qui elles apparemment sont bien habituées à jouer par des températures assommantes.

                                                                        Rouge...a peu pres comme ça !

Mais alors, une chose géniale (grâce à ce soleil)…digne d’un touriste allemand, en plus de la marque des tongs, j’ai maintenant la marque des chaussettes ! Ca donne pas mal, j’aurais bien mis une ‘tite photo mais ça sort pas bien, enfin c’est pas bien difficile d’imaginer la classe que la double marque bronzage tong/ bronzage chaussette peut donner…je vous laisse donc imaginer !

Bilan de la journée : j’ai donné un remarquable coup de boost à mon capital solaire, ainsi qu’à mon capital social (trop limité jusque là), et qu’à mon capital sport...du coup j’ai la patate et le sourire ! Je mettrai son compte au capital travail un autre jour ;-) !

Et jeudi rebelote…aaaaaaaaaaaaah, putaing ça fait du bien, c’est cooooool ! ça me manquer de faire du sport et du foot j'vous raconte mm pas !...Enfin rebelote, mais pieds nus (nan, pas parce que je suis entrain de développer un complexe au niveau de mon bronzage touriste allemand !), seulement, parce qu’ici un sport populaire ne peut pas l’être s’il n’est pas accessible à tout le monde…et comme tout le monde n’a pas de chaussures…la pratique pieds nus est la meilleure solution (je sens que je vais en chier…ça fera toujours les nouvelles aventures de mes pieds à raconter !).

Voilà, j’ai donc la patate !

Ca fait deux jours que je partage ma chambre avec une libellule, j´ai essayé de lui faire comprendre que sa place n´étais pas la, mais apparemment elle est pas disposée a bouger, alors ma foi je laisse faire. Bon, mais mis a part les petites bébetes en tout genre (et pas toujours rassurante) qui s'offrent des visites dans ma chambre en plus de ma colloc libellule, voila le genre de bestiole que je croise assez fréquement:

...un iguane énorme...enfin moi je le trouve suffisamment grand pour ne pas avoir envie qu´il rentre dans ma chambre. La photo m´a valu un peu de patience car l'iguane est un animal bien peureux: au moindre (petit) bruit hop hop hop il se réfugie a la cime de l´arbre. Toujours dans le meme domaine, voila des bebetes qui me fascinent:

...eh oui, les fourmis aussi se déguisent pour le carnaval...ou pas ! Mais en tout cas apres avoir entendu mille choses sur la vie communautaire des fourmis, maintenant je l'observe tous les jours...ouais ouais y en a dans la cuisine, dans la douche, dans ma chambre parfois et bien sur partout dehors (toutes des différentes). C'est vrai qu´elles sont organisées mais moi je comprends pas encore bien comment ça fonctionne la fourmi society...ni  ce qu´elles foutent dans ma douche!! En tout cas, elles ont beau etre petites (enfin y en a des bien grandes quand meme), j´ose pas les toucher parce qu´elles sont vraiment nombreuses, si elles se rebellent contre moi je me sentirai bien impuissante.

Rien de vraiment passionant la-dedans, mais faut dire que les photos sont belles et les bestioles impressionantes (enfin moi je trouve).

Sinon le carnaval a Santarem n'a rien de celui de Rio, mais c'est quand meme la fete et la folie pour ceux qui ne travaillent pas pendant ces jours feries (moi je travaillais, donc tres peu profiter). 

Ca commence a dater mais chose promise, chose due..voila la deuxieme étape de nos vacances. Apres de nombreuses heures de bus (bus high class compare aux bus équatoriens), le passage de la frontiere Ecuato-Peruvienne (sans grande difficulté mais avec ses anecdotes notamment celle de la douaniere qui me croyait bourrée et voulait que je lui donne les bouteilles que jétais soit-disant entrain de boire car "la consommation d'alcool est interdite dans le bus...ah bon?!!ben en Equateur c'est une pratique plus que courante pourtant! Oui oui mais on est au Pérou désormais"...bon bref de toute façon j'étais pas bourrée pour un sous, j'avais pas d'alcool, juste les yeux explosés par les heures passées dans l´eau a surfer, un teint certainement rouge écarlate (pouvant éventuellement porter a confusion, et encore..) du a l´intensité du soleil équatorien et le nez qui coulait a cause de la putin de clim du bus ou on ne boit pas d'alcool; autre anecdote Tiphaine entrain de draguer un vendeur ambulant a oublié de remonter dans le bus, alors que le bus repart, je remarque son absence et Jez en bon seigneur donne l'alerte, le bus s'arrete et Tiphaine sereine marche tranquilement jusqu'a celui-ci)et la traversée du désert Péruvien, on se fait une petite pose a Huanchaco spot de surf du Perou (un peu l equivalent de Montanita dans un style différent et dans l´eau froide pour les surfeurs!). Huanchaco, c´était aussi la découverte de l´art Chimu (qui se prononce [chie mou]) ave cla visite du temple Chimu de Chan-Chan a 5km de Huanchaco, la découverte du Pisco (cocktail/apéro national a base de Pisco, citron et blanc d´oeuf ...et ça le fait!), et une soirée reggea-électro sponsorisée par Barena..."une biere qui faut mieux pas la boire"...beurk beurk beurk. En photo ça donne ça:

Voila fini les vacances a la plage, prochaine étape Huaraz  (la ville ou Jez était en stage pendant 6 mois) dans la Sierra entre cordillere blanche et cordillere noire ou on a passé un nouvel an assez ouf! ....mais c'est pas pour de suite! A dans bientot pour la suite des vacances ...j´ai un peu la nostalgie des vacances, desormais je bosse  et meme pendant le carnaval !